Le commerce actuel, bien qu’il offre de la variété et un large éventail de choix, nous oblige de plus en plus souvent à acheter des produits dont la qualité n’est pas tout à fait celle que nous souhaiterions. La bière ne fait pas exception à la règle, les variétés produites en masse ne sont pas conçues pour les gourmets et les connaisseurs, et afin d’allonger sa durée de conservation, la boisson est soumise à des traitements supplémentaires qui altèrent sa saveur. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant qu’il y ait un intérêt croissant pour le brassage à domicile de sa propre bière. À propos, j’ai lu récemment dans un journal qu’à Paris, on allait interdire la vente d’alcool dans 80 % des magasins. L’idée d’une bière artisanale pourrait devenir encore plus pertinente.

La force de la bière : on est loin de l’alcool de contrebande, mais sans degré, ce n’est pas la bonne bière
La bière est une boisson faiblement alcoolisée, dont la teneur en alcool est comprise entre 3 et 5,5 %. La bière non alcoolisée contient jusqu’à 1 % d’alcool, tandis que la bière forte en contient jusqu’à 8 %.
Il est intéressant de noter qu’il existe une compétition tacite entre certains brasseurs pour obtenir la plus forte concentration. Le record actuel de 14% appartient à la Samichlaus Bier en Autriche, qui est brassée le jour de la Saint-Nicolas, le 6 décembre, et vieillie pendant 10 mois, suivie de la bière la plus lourde du monde, la tchèque X-BEER 33 avec 11,8%. Mais ce n’est pas tout : les brasseurs ont trouvé de nouveaux moyens de rendre leur boisson plus forte.
Les marques américaines Samuel Adams Utopias et Dave avec 27 et 29 % d’alcool utilisent de la levure de champagne. Les brasseurs européens qui ont congelé à plusieurs reprises leurs bières pour en extraire les alcools ont obtenu des résultats frappants : 41% – pour la Brewdog écossaise, 57,5% – pour la Schorschbr bavaroiseäu.