Test du projecteur JVCDLA-X500R : le pouce 3D donne son accord..

Si tu ne sais pas quoi choisir, demande à ton ami. Ils sont capables, mes bien-aimés, après avoir vu le tourment de mon voisin, d’indiquer sans équivoque une solution raisonnable. Vous voulez du Hi End? Allez-y, achetez-le. Mais tu n’as pas besoin de te déshabiller complètement. La technologie est si rapide dans le temps – demain le modèle le plus cool sera moins cher que le plus populaire aujourd’hui … Ainsi, la mesure de test du projecteur JVC DLA-X500R, le plus jeune modèle dans la nouvelle ligne de cinéma, nous allons considérer comme un « coup d’essai »

avant l’achat proprement dit

Projecteur de cinéma JVC DLA-X500R

Méthodologie d’essai

Le JVC DLA-X900R a été testé dans un studio professionnel dans une pièce totalement sombre avec des murs neutres qui excluent les franges de couleur. Le projecteur était clairement réglé sur l’écran Cima by Stewart 135″. – Exactement centré, qui a été utilisé pour afficher l’image test à 313x180cm. Distance par rapport à l’écran – cinq mètres. Mesuré avec le colorimètre X-Rite i1Display Pro. Le logiciel HCFR Colorimeter 3 a été choisi comme logiciel de choix.1.0.6.

Contrairement aux anciens modèles, le DLA-X500R dispose d’une gamme de modes beaucoup plus restreinte. Nous avons testé tous les modes du projecteur : Cinéma, Animation, Naturel, Variété.

Nous avons examiné les principaux paramètres qui influent sur la qualité de l’image : gamme de couleurs, contraste, gamma, niveaux de gris, précision des couleurs, stabilité de la température des couleurs.

Couverture de la couleur

Il s’agit probablement du paramètre le plus évident – il indique la quantité de « couleurs » présentes dans la palette de la machine. Cependant, les diagrammes bidimensionnels de l’espace couleur ne disent pas tout. En effet, les cartes conventionnelles de la CIE n’indiquent que la saturation maximale de chacune des trois couleurs primaires rouge, bleu, vert et ne montrent pas quelles combinaisons de couleurs sont reproduites.

Aujourd’hui, nous allons donc essayer de tester les véritables capacités du projecteur avec un « pouce 3D », un nuancier volumétrique.

Une immersion utile dans l’alphabétisation

Familiarisons-nous : « 3D Thumbnail » est essentiellement un espace LAB tridimensionnel comportant deux vecteurs plats qui mesurent la saturation des couleurs et un vecteur vertical qui mesure la luminosité.

Comme nous pouvons le voir, les valeurs A et B sont prises comme axes horizontaux. Plus A et B sont éloignés de 0 dans les deux sens, plus la couleur est saturée.

Sur l’axe vertical vient le canal L – canal de luminosité : plus il est bas, plus la couleur est foncée, plus il est élevé, plus il est clair.

L’espace couleur tridimensionnel, contrairement aux graphiques bidimensionnels, permet d’évaluer très précisément la capacité du projecteur à reproduire toutes les couleurs possibles – de base et mélangées – dans différentes parties de l’image : ombres, tons moyens et hautes lumières.

Couleur, mon miroir, dis-moi

Pour que 3D Thumbnail puisse rendre son verdict, un profil de projecteur non calibré a été généré pour analyse.

Commençons par comparer la gamme de couleurs du projecteur avec l’espace sRGB.

Dans le coin inférieur droit du diagramme tridimensionnel, vous pouvez voir combien de couleurs se trouvent dans chaque espace de couleurs. 1 est la référence, 3 est le profil de notre projecteur de test

La figure semi-transparente illustre la gamme de couleurs du projecteur, tandis que la figure colorée représente le sRGB. Le nombre total de couleurs du projecteur pouvant être reproduites est supérieur aux hypothèses sRGB. Néanmoins, le projecteur n’en affiche pas certaines. Mais c’est tout à fait normal, même un moniteur professionnel calibré affiche 97,8 % de sRGB. Les zones à problèmes sont les bleus-verts et un peu de rouge-orange.

Notez à quel point la gamme de couleurs du projecteur s’étend au-delà de sRGB dans les zones vertes à haute luminosité, ainsi que dans les tons moyens et sombres de rouge, bleu, citron vert… oui, presque toutes les couleurs! En d’autres termes, la palette de couleurs du projecteur chevauche sensiblement la palette sRGB.

Il est donc logique de comparer la couverture du projecteur à l’espace AdobeRGB plus large.

La situation est très intéressante, le projecteur ne couvre certainement pas l’espace AdobeRGB, mais dans certaines couleurs, il le dépasse de manière significative. Notez comment le projecteur gère bien les bleus foncés et les couleurs pourpres ainsi que les rouges.

A vrai dire, les tons verts et bleus clairs ne sont pas très réussis avec le projecteur, mais le résultat est très bon dans l’ensemble.

Quant à l’image, nous en avons déjà parlé dans le test visuel – elle est magnifique, les couleurs sont vives et saturées, à tel point qu’elles plongent dans les événements à l’écran comme dans une réalité virtuelle.

Passons maintenant aux graphiques habituels de la CIE. Comme vous pouvez le voir dans les graphiques 2D, tous les modes du X500 ont une gamme de couleurs étendue. Mais maintenant, nous nous intéressons aux points du coin gris – l’écart détermine où la température de la couleur « oscille » vers le haut et vers le bas.

Naturel – les points sont alignés en un serpent, dont la plupart sont concentrés autour de 7500K. et le point le plus éloigné est situé à environ 6800K. ce qui signifie que la température de la couleur va fluctuer dans cette plage.

Animation – il y a une situation intéressante ici, tous les points sauf trois sont très étroitement groupés. En fait, cela signifie une température très stable, bien que froide, avec seulement de légères variations à plusieurs niveaux de luminance.

Kiosque à musique – il n’y a que deux points en dents de scie dans ce mode, et les autres sont encore plus groupés que dans les modes précédents.

Cinéma – dans ce mode, nous voyons un serpentage. La température de couleur diminue ou augmente, comme nous le verrons dans le prochain groupe de graphiques au fur et à mesure que la luminosité de l’image change.

Ainsi, tous les diagrammes – volumétriques et plats – l’ont clairement montré : la gamme de couleurs du projecteur est incontestable. L’image sera colorée et vibrante, au niveau du haut de gamme.

Les températures de couleur sont raisonnablement stables, bien qu’elles soient légèrement plus froides et tendent vers le verdâtre. Il s’agit d’un défaut mineur dans l’échantillon bêta que nous avons reçu pour le tester. Cependant, le défaut peut être facilement corrigé en ajoutant du rouge dans les paramètres du projecteur, et le calibrage de tous les modes sera plus précis dans les modèles de série comme nous l’avons déjà vu sur l’exemple du X700R.

Température de couleur

Examinons de plus près les températures de couleur de chaque mode. Il dépend du réglage de ce paramètre si l’image ira vers la zone jaunâtre, chaude, ou au contraire, l’écran sentira avec des nuances froides bleutées. Les graphiques vous permettent d’estimer comment la température de couleur se comporte lorsque vous modifiez la luminosité dans certaines parties de l’image.

Dans les graphiques, nous pouvons clairement voir le calibrage pas très précis du prototype en usine. En moyenne, les images dans tous les modes du projecteur se sont avérées être plus froides d’environ 1000K que l’image de référence de 6500K. Le calibrage imprécis, cependant, a clairement montré les vastes possibilités de réglage manuel de l’appareil au niveau Hi End : il m’a fallu environ une demi-minute pour entrer dans le menu et régler la température de couleur à 6500K avec la télécommande. Tous les problèmes d’étalonnage se sont évaporés automatiquement.

Le principal atout du projecteur est la stabilité de la température de couleur. Il suffit de le régler une fois et d’oublier ce paramètre.

Même en modes Cinéma et Naturel, où les pixels de l’échelle de gris forment un motif en serpentin, la température de couleur varie à +/- 500 K, ce qui est une très bonne valeur. D’ailleurs, les températures de couleur de ces deux modes sont pratiquement identiques.

Le mode Estrada, à l’exception des ombres profondes, montre une température parfaitement stable, bravo!

Le mode animation est en retard d’un seul niveau de luminosité – 3 points déséquilibrés.

Courbes gamma

La courbe gamma est un autre paramètre important qui affecte la précision des variations de lumière, le contraste global de l’image, et détermine le degré de distinction des détails dans les ombres ou les hautes lumières dans l’image.

Valeur gamma de référence de 2.2, les écarts par rapport à la référence entraîneront une distorsion visuelle. Le pire cas est celui où la valeur gamma des ombres est supérieure à 2.2, et les zones plus claires sont inférieures à 2.2. Cela garantit pratiquement l’absence d’ombres et la perte de détails dans les zones claires de l’image.

Dans tous les modes, les courbes gamma canal par canal sont supérieures à la référence. C’est une histoire courante pour les projecteurs et il n’y a rien de mal à cela.

Tout d’abord, les utilisateurs ne disposeront pas toujours d’un écran coûteux, comme c’était le cas lors des tests. Les écrans de haute qualité renvoient beaucoup plus de lumière que les écrans moyens, pour lesquels des courbes gamma aussi élevées sont préférables. Les paramètres d’usine du projecteur, dont le prix est de 300 000 Euro, sont évidemment destinés aux meilleurs écrans.

Deuxièmement, l’image doit être excessivement lumineuse mais encore lisible, plutôt que plus sombre mais illisible en cas de forte lumière ambiante.

Le fabricant a supprimé les modes de courbe gamma dans le jeune X500R, qui ressemble à une forme de S incurvé. Seul le mode Animation nous rappelle un peu leur existence. Je ne peux pas dire que c’est une mauvaise chose, personnellement j’utilise rarement le mode S. Mais il peut arriver que vous tombiez sur des vidéos du passé où une courbe gamma normale ne se superpose en aucune façon et où les images perdent des détails, que ce soit dans les zones claires ou dans les zones sombres.

Dans l’ensemble, les graphiques montrent que l’image dans tous les modes sera légèrement plus claire qu’elle ne devrait l’être, donnant un contraste supplémentaire aux zones sombres de l’image, au détriment d’une légère réduction des zones claires.

Un autre résultat de mesure important est que les graphiques montrent clairement que les courbes gamma canal par canal bleu, rouge, vert présentent une stratification minimale – un résultat vraiment exceptionnel qui indique une fidélité ultime des couleurs dans les ombres et les hautes lumières.

Gamma

Regardons maintenant le gamma d’un point de vue légèrement différent : les graphiques de l’axe des y montrent le gamma. L’axe X est le niveau de luminosité de l’image. Je tiens à préciser que les graphiques présentés dans ce chapitre ne sont pas des courbes gamma! Il s’agit de la valeur gamma dans les différentes zones de l’histogramme ombres, tons moyens, etc. .d. .

En d’autres termes, la partie gauche correspond aux ombres les plus sombres et la partie droite à toutes les parties plus claires et plus nettes de l’image. Si la valeur gamma Y à chaque point est inférieure à la référence 2.2, ce qui signifie que la zone de l’image au niveau de luminosité actuel sera plus pâle qu’elle ne devrait l’être. Si la valeur est supérieure à 2.2, l’image sera plus sombre.

Ce type d’analyse gamma en continu est particulièrement pertinent si vous avez des silhouettes sombres et des silhouettes claires dans la même image au même moment : par exemple, une abeille à rayures sombres bourdonnant sur le pétale blanc d’une marguerite. Si vous voulez voir l’abeille et le fanon sur le pétale dans toute leur gloire poilue, jetez un coup d’œil aux graphiques.

Alors, qu’avons-nous vu ??

Comme le modeAnimation présente un soupçon de courbe gamma S, la valeur gamma est également loin d’être idéale. Il commence par des ombres profondes et trop sombres, puis passe doucement à des tons moyens avec une valeur gamma d’environ 1.8 et se termine dans des tons clairs, et dans notre cas particulier dans des tons très clairs. Avec ce gamma à 1.5. On peut toujours voir les dessins animés, car ils ne présentent pas autant de nuances de couleurs et de lumières que les longs métrages. Mais ce n’est guère le bon mode pour un film normal.

Une situation légèrement meilleure est observée en modeEstrada. Ici, la luminosité excessive commence dès les ombres, qui ont une valeur gamma de 2.2. Dans la zone la plus claire, la valeur gamma atteint 1.7, pas beaucoup, bien sûr, mais dans l’ensemble, l’image sera plus correcte qu’en mode Animation, et conviendra parfaitement aux clips musicaux filmés en tons uniformes..

Le mode cinéma présente une valeur gamma raisonnablement constante sur toute la plage de luminance. Les changements se produisent dans la gamme de 1.8-1.9. Les valeurs, bien que non référencées, sont tout à fait acceptables, compte tenu de leur stabilité. Quant à l’image, elle sera plus harmonieuse que dans Animation et Estrada, car la stabilité du gamma assure des transitions lumineuses douces et précises des ombres aux hautes lumières.

En mode naturel, la situation n’est pas simple. D’une part, les valeurs gamma sont plus proches de 2.2, les autres valeurs étant moins stables qu’en mode Film. Personnellement, je préférerais probablement le mode Naturel car il donne les détails les plus évidents dans les zones claires et sombres de l’image.

Niveaux RGB

Les niveaux RVB sont l’un des principaux outils d’étalonnage des couleurs. Idéalement, les valeurs des canaux devraient être identiques et être à 100 %. Dans ce cas, les niveaux de gris seront neutres et l’étalonnage des couleurs sera parfait. Les variations des courbes de canal par rapport à 100 % indiquent si les hautes lumières, les ombres ou les neutres de l’image présentent des dominantes de couleur parasites.

Il est clair, d’après les graphiques, que, comme pour le X900, la cause de la température de couleur plus froide est le canal rouge extrêmement bas. Ajouté à cela, la surexpansion du vert, qui se traduit par une légère teinte.

Les graphiques qui en résultent vous permettent non seulement de tirer une nouvelle fois une conclusion sur le pré-calibrage peu précis du prototype, mais aussi de procéder immédiatement au calibrage manuel dans les paramètres du menu. Et la vie apparaîtra dans une couleur différente de tout le reste.

Nous devons passer par chaque mode.Variété et Animation ont d’assez bonnes valeurs pour les canaux vert et bleu, mais la valeur du rouge est très faible. En même temps, le niveau du canal rouge est plutôt stable et ne change pas sensiblement lorsque vous changez la luminosité, ce qui vous permet de calibrer le projecteur en augmentant simplement le niveau de rouge dans les paramètres. Mais je baisserais aussi un peu plus le niveau de vert.

Les modes Cinéma et Naturel sont très similaires. Dans les deux cas, vous devez ajouter plus de rouge, en particulier dans les zones plus sombres.

Autres spécifications et valeurs moyennes

Comme pour les anciens modèles de la gamme JVC, la valeur du contraste n’est pas indiquée par le logiciel. Cela signifie que le taux de contraste annoncé par le X500R, qui est presque trois fois supérieur à celui de son modèle phare, est basé sur des niveaux de noir si profonds que le logiciel entre à nouveau en stupeur.

Presque tous les modes ont une valeur gamma moyenne d’environ 1.8, et seul le mode Naturel a une valeur plus proche de la référence 1.9.

En regardant les écarts de couleurs primaires et secondaires, vous pouvez dire en toute confiance, « oui, c’est le modèle junior de la gamme JVC ». Les performances sont inférieures à celles des anciens modèles, bien que le marché global des projecteurs de cinéma présente des valeurs chromatiques très élevées. Cela dépend si vous le comparez « avec des boxeurs de votre catégorie de poids ou non ».

En ce qui concerne les températures de couleur plus froides, vous devez considérer cela comme acquis. Si vous souhaitez une image plus chaude, il vous suffit d’ouvrir le menu et de modifier le réglage de la température de couleur dans chaque mode, par exemple à 6000K ou 5500K.

Modes : lequel et pourquoi?

Enfin, un résumé des modes vidéo. Pour plus de clarté, nous utilisons notre propre cube avec les paramètres clés suivants. Comme toujours, nous avons choisi comme axes la température de couleur, la valeur gamma et la gamme de couleurs.

Le naturel est le leader incontesté. La température de couleur et le gamma sont les plus proches de la référence et les valeurs de gris et de couleur dE sont assez bonnes. Je recommande ce mode pour le travail quotidien et le visionnage de films.

Le frère jumeau du mode Naturel est le mode Cinéma. La seule chose qui les différencie sérieusement est la valeur gamma et une mauvaise calibration de l’échelle des gris qui, d’ailleurs, peut être facilement corrigée de vos propres mains.

Animation et Variété sont des variations du mode Naturel avec Gamma 1.8 en température de couleur. Y aura-t-il une demande généralisée pour ces modes? Il y a des doutes. Bien que le mode Animation ait un semblant de courbes gamma S et puisse être utile pour les séquences vidéo anciennes et trop contrastées.

Conclusions

Comme les mesures détaillées l’ont montré, le projecteur JVC DLA-X500R est également un produit haut de gamme et produit des images claires et nettes avec une reproduction naturelle des couleurs et un contraste élevé. Ce qui n’est guère surprenant, étant donné que la gamme de projecteurs de cinéma de JVC est basée sur les dernières avancées en matière de technologie de traitement vidéo numérique. On ne peut que se féliciter que le fabricant ait trouvé le moyen, sans détériorer la qualité d’image en 3D et en 4K, de mettre sur le marché un produit haut de gamme à un prix plus abordable.

Je pense qu’il s’agit d’un stratagème marketing très astucieux de la part de JVC pour faire pénétrer le véritable style Hi End dans un marché plus large dont personne n’aurait rêvé il y a seulement quelques années. Il est presque certain qu’au cours du prochain bail de vie, ces mêmes vidéomanes des grandes masses passeront déjà dans la catégorie supérieure de Hi End….