Test du vidéoprojecteur 4K Sony VPL-VW300ES : tous les détails sur grand écran

Les téléphones de vertu sont la dernière mode de la saison, le prix – et 300 mille Euro n’est pas la limite. Cependant, même en temps de crise, les produits de vertu s’envolent comme des petits pains chauds. Qu’est-ce que je peux dire? Pays des merveilles! La crise n’est pas une excuse pour économiser… Face à la folie de la consommation, je voudrais proposer une bonne alternative à la folie collective. Dans le segment des vidéoprojecteurs, il y a un nouveau produit plus frais qui incorpore le dernier cri et la véritable compréhension du haut de gamme. Personnellement, je n’échangerais jamais un projecteur de cinéma 4K Sony VPL-VW300ES contre deux smartphones de pacotille..

Projecteur 4K Sony VPL-VW300ES

Le design vous va bien

Le nouveau projecteur 4K de Sony présente un design original et des matériaux inhabituels. Ce n’est pas un jouet, c’est un produit haut de gamme sérieux, qui reflète le statut de son propriétaire.

L’œil, qui ressemble à un embout de turbine en or, donne du piquant au design. Le contraste avec le châssis a été accentué on ne peut pas le quitter des yeux ! attention sur le panneau avant. Très élégant et fonctionnel! La lentille de la turbine ne fait pas que vous embellir, elle souffle également de l’air pour refroidir le projecteur. Une lampe puissante est la raison pour laquelle elle dure si longtemps : elle brille tout le temps « dans le vent ».

Un mot spécial mérite les matériaux du corps. J’ai d’abord été surpris par le plastique brillant du panneau frontal. Et qu’en est-il des rayures et de la poussière sur le reflet du miroir ?? Et puis j’ai cessé d’y penser – pas de rayures, pas de poussière, juste du plastique glamour, imprenable pour les parasites…

Le glamour de la face avant s’harmonise bien avec la finition mate. Je l’ai touché et j’ai regardé de près la surface – elle est rugueuse avec de petits trous d’épingle. J’aime bien : le plastique est encore plus difficile à rayer ou à tacher avec les doigts – les empreintes ne collent pas du tout ici. C’est vrai, il y a une nuance – l’essuyage du plastique rugueux sera assez drôle, car il commence immédiatement à étaler le chiffon habituel sur les fibres… Il faudra que je cherche un chiffon au niveau de Hi End!

Gamme de connecteurs : tout ce dont vous avez besoin pour profiter pleinement de la vie

Tous les connecteurs se trouvent sur le côté droit lorsque l’on regarde le projecteur du côté de l’objectif . Un bonus agréable pour l’utilisateur sera un synchroniseur 3D intégré.

Parfois, il vaut mieux montrer que dire : l’interface du projecteur dispose de deux connecteurs HDMI pour la connexion d’une source vidéo décente , d’une prise LAN – pour la connexion à un réseau domestique ou d’entreprise, d’un mini-jack IR IN permettant d’amplifier le potentiel de contrôle IR de la télécommande par fils, d’une entrée composante numérique RGB, ainsi que de deux connecteurs Minijack – TRIGGER, permettant un travail synchronisé avec le lecteur vidéo et, par exemple, le contrôle de la lumière dans la salle de cinéma : le film commence, les lumières s’éteignent..

Un seul coup d’œil suffit pour comprendre les capacités de l’interface

Boutons d’annulation manuelle

Les boutons d’opération manuelle sont situés de l’autre côté du projecteur. On a l’impression qu’ils sont faits de telle sorte qu’ils ne seront pas enfoncés sous le plafond de toute façon. Le joystick, par opposition aux quatre boutons fléchés, semble très pratique. Je pense que c’est beaucoup plus pratique.

Le réglage de la position du projecteur était encore plus pratique. Si vous choisissez ce paramètre, une grille s’affiche à la place de l’image, ce qui permet d’aligner l’image de manière presque parfaite – bien plus précise qu’à l’œil nu. Le positionnement horizontal du projecteur permet d’obtenir une image nette sur l’ensemble de l’écran, notamment lorsque celui-ci est entièrement mural. On peut également citer l’objectif motorisé qui modifie la diagonale de l’image par télécommande.

L’entraînement de l’objectif permet également de déplacer considérablement le projecteur par rapport au centre de l’écran – de 31 % horizontalement et de 85 % verticalement. Cependant, les installateurs expérimentés essaient d’éviter de tels décalages. Comme vous l’avez appris à l’école de physique, les rayons obliques traversant la lentille se réfractent différemment et l’effet de division de la lumière blanche en composantes spectrales se produit rappelez-vous l’expérience de Newton avec le prisme transparent ? . Bien que, lorsque vous le déplacez un peu, la dispersion de la lumière est pratiquement imperceptible, mais si vous le déplacez trop loin, les conséquences peuvent être assez bouleversantes. Ainsi, un décalage nul garantit la meilleure qualité d’image.

Il est certain qu’un projecteur de cette catégorie dispose d’un ensemble exhaustif de rapports d’aspect variés qui peuvent être affichés pratiquement sur n’importe quelle géométrie d’écran.

La télécommande fournie avec le projecteur est très ergonomique. Il est parfaitement équilibré et n’est pas inconfortable, même sur un bras tendu. Le dos de la télécommande a une surface striée – elle ne glissera pas dans l’obscurité. Toutes les options modernes, comme les boutons rétroéclairés, sont disponibles. A propos, l’ensemble des trois touches situées en bas de la télécommande ne vous laisse pas vous noyer dans le menu après le réglage initial du projecteur, et vous permet de passer rapidement à un autre mode.

Au fait, à propos du menu. Sony a adopté la méthode laconique du « nécessaire et suffisant ». Dans le menu, il n’y a rien d’inutile, mais tous les éléments nécessaires sont bien placés : température de couleur, gamma, réglage des canaux RVB, etc.

Il est vrai que cette fois-ci, nous ne pouvions pas nous passer des « réglages mystères », ce qui oblige les utilisateurs à se plonger dans le manuel… Voici un exemple concret : Il s’avère que « espace couleur 1 » est un préréglage pour regarder la télévision dans une lumière ambiante intense. Il y a d’autres secrets qui stimulent l’étude du manuel.

Un choix de modes d’affichage communs aux projecteurs Sony : Cinema 1, Cinema 2, Pattern, TV, Photo, Bright TV, Bright Cinema, Custom. À mon avis, ces modes sont suffisants pour mes yeux et mes oreilles. Le plus probable est qu’il y aura un ou deux réglages à la volée, pas plus.

Le projecteur dispose, dans plusieurs modes, d’une nouvelle fonction technologique – motionflow – qui atténue les mouvements saccadés et aplatit les bords contrastés. À propos de ce traitement numérique du signal, on peut lire dans toutes les critiques de presque tous les projecteurs : la fonction fonctionne vraiment, mais l’utiliser ou non est une question de goût personnel.

Contre les avantages absolus de la fonction Motionflow, je peux seulement noter que tous les paramètres de cette option ne fonctionnent pas avec le signal 4K, il y a des limitations pour les signaux 3D, ce qui peut être clairement vu dans les tableaux suivants.

Il y a peut-être une autre raison de râler : le menu du projecteur, qui est assez pratique et simple en général. Le problème est que la traduction à l’intérieur du menu n’est pas toujours en Français, ce qui est déroutant même pour les utilisateurs expérimentés. Voici un exemple : dans la fenêtre principale, il y a un élément « EXP. USTAN » – c’est quoi : RÉGLAGES D’EXPOSITION ou RÉGLAGES D’EXPLOSION? À l’intérieur de cet élément se cachent le gamma, le point blanc, la réduction du bruit, les espaces colorimétriques… Il s’avère que le nom original de cet élément est EXPERT SETTING, qui serait logiquement traduit par EXPERT SETTINGS.

Cependant, malgré les difficultés de traduction, le vidéoprojecteur Sony VPL-VW300ES est une chose splendide, il montre un cinéma étonnant avec un énorme potentiel dans les réglages. Dès le premier coup d’œil sur l’écran, il était clair pour moi que cette fois-ci, je n’aurais probablement pas besoin d’ajustements majeurs de l’image. Bien qu’après les tests réalisés avec des projecteurs JVC, le seul véritable concurrent de Sony dans ce segment, la barre de qualité est placée très haut.

Une évaluation comparative : traitement du signal numérique ou analogique?

Cette fois, un test visuel détaillé pourrait bien être inutile. Le projecteur de ce niveau est en accord avec l’image – il n’y a rien à attraper. Les ombres et les hautes lumières sont pleines de détails, les couleurs sont luxuriantes et vives. Mais il y a une autre idée.

Il n’y a pas si longtemps, nous avons testé en détail d’autres projecteurs haut de gamme, également basés sur la technologie LCoS et dans la même gamme de prix, mais avec un traitement du signal différent. Voici une évaluation comparative subjective de deux projecteurs de même classe avec traitement numérique et analogique.

Vous pouvez déjà placer vos paris. Il s’agit d’une opposition sans compromis … Comme vous le savez, Sony dispose d’un système de traitement des signaux numériques. Une génération de fans a grandi : certains pour le traitement analogique, d’autres pour le numérique. Et il est impossible de trouver un consensus avec elle.

Un tel signe du temps. Certains mélomanes, par exemple, sont à l’origine d’un nouveau boom des platines vinyles, estimant que les MP3 et autres formats numériques privent la musique de son âme… De plus, les photographes ne veulent pas se séparer des films conventionnels..

Nous allons évaluer la qualité de l’image avec le légendaire « Avatar ». Contrairement aux attentes, l’image numérique de Sony n’a pas l’air numérique. Je n’ai pas remarqué de bruit, pas d’étagement, pas de tonalités plastiques inhérentes au traitement numérique. Les couleurs sont saturées, mais pas trop sombres, et je recommanderais des couleurs plus sombres pour ceux qui aiment les couleurs plus denses.

J’ai été très satisfaite des couleurs des teintes. Sur tout projecteur, il est en principe difficile de reproduire les couleurs sur les zones sombres, mais Sony s’acquitte parfaitement de cette tâche. Les images en demi-teinte sont magnifiques, avec un contraste élevé et une faible luminosité. À ce stade, je ne sais plus où j’en suis : les photos de mes correspondances sont pratiquement indiscernables…

Mais avec les ombres de la version numérique de la technologie LCoS, la situation est beaucoup plus intéressante et paradoxale. Pour comprendre le paradoxe, je ferai référence à la mesure du contraste avec le traitement du signal analogique : à chaque fois, au lieu de la valeur exacte, le logiciel de test montrait des points d’interrogation solides « ????? ». Pourquoi? La réponse est simple : on ne peut pas diviser par zéro. Comme vous le savez, le contraste est le rapport entre la luminosité du point blanc et la luminosité du point noir, qui a toujours été mesuré à 0.00 cd/m2, c’est-à-dire qu’aucune lumière ne sort de l’objectif. La couleur noire en analogique s’est avérée être absolue, comme dans un trou noir. Quant à la mesure du contraste en numérique, cela a toujours été le cas… Bien sûr, vous ne pouvez pas distinguer un noir d’un autre avec vos yeux, mais le logiciel fait la différence.

Revenons donc au paradoxe : les mesures effectuées lors des tests ont clairement montré que les noirs numériques ne sont pas aussi absolus que les noirs analogiques. C’est une bonne chose qu’il le fasse!

Le fait que dans les ombres très profondes, une variation de luminosité d’un facteur 2 pour l’œil est également pratiquement imperceptible, mais pour le projecteur, une telle gradation est très grave. En pratique, cela peut conduire à des ombres qui, après traitement du signal numérique, auraient des détails distincts bien que non significatifs , en technologie LCoS analogique se transformeront en un « carré Malevitch » sans beaucoup de détails. Les ombres plus claires de Sony ont donc un certain avantage après tout. Voici le paradoxe : le traitement numérique du signal produit une image très réaliste, je dirais même qu’elle n’est pas moins réaliste que la version analogique…

Ainsi, le débat sur ce qui est le plus cool – image analogique ou numérique – n’a plus de sens. D’autant plus que sur les appareils Hi End, l’étalonnage permet de ramener les détails dans les ombres nous entendons par là la plage vidéo 16-234, l’intervalle 0-16 n’est pas utilisé , sauf, bien sûr, pour les contenus spéciaux, où l’idée du réalisateur est « une cave sombre, où l’on ne voit rien »…

Je dois noter que la courbe gamma en forme de S est déjà optimisée dans les réglages d’usine. Si vous le souhaitez, vous pouvez optimiser la courbe gamma à votre manière – en calibrant de deux points à l’aide du menu ou de 10 points à l’aide du logiciel spécial de Sony. Bien que je doute que le propriétaire d’un tel projecteur Sony ait besoin de le calibrer.

Et surtout, je suis heureux de voir pour la première fois une image 4K véritable et honnête par opposition à toutes sortes d’interpolations dans d’autres projecteurs . La résolution 4K sur grand écran vous donne une sensation de présence bien plus grande que la 3D Full HD. L’image devient plus tridimensionnelle et vous n’avez pas la sensation de la 3D applicative, où les objets sont comme des cartons tridimensionnels, plus ou moins éloignés.

Comme vous le savez, il n’y a pas assez de contenu 4K pour tout le monde. Mais lorsque vous construisez un home cinéma moderne, vous devez vous tourner vers un avenir plus radieux. Et vous pouvez le faire maintenant, avec un projecteur Sony.

Et maintenant, tout le monde est invité aux mesures d’essai du vaisseau amiral 4K.

Mesures d’essai

Le vidéoprojecteur Sony VPL-VW300ES a été testé dans un studio professionnel, dans une pièce totalement sombre, aux murs neutres, où la distorsion des couleurs est pratiquement éliminée. Le projecteur était clairement réglé sur l’écran Cima by Stewart 135″. – exactement centrée, qui a été utilisée pour afficher l’image test à 313x180cm. Distance par rapport à l’écran – cinq mètres.

Mesuré avec le colorimètre X-Rite i1Display Pro. HCFR Colorimètre 3 est le logiciel de choix.1.0.6. Ce logiciel comprend les profils de correction fournis par le fabricant et les profils de correction spectrale conçus pour augmenter la précision.

Pendant le test, nous avons utilisé un profil de mesure de projecteur. Nous avons testé tous les modes du projecteur : Jeu, Film 1, Film 2, Echantillon, TV, Photo, Bright TV, Bright Movie. Nous nous sommes intéressés aux paramètres clés qui affectent la qualité de l’image :

• – Gamme de couleurs
• – Contraste
• – Courbe gamma
• – Niveaux de gris
• – Précision des couleurs
• – Stabilité de la température de la couleur

Gamme de couleurs

Commencer par le tableau CIE. Grâce à lui, nous pouvons non seulement estimer la gamme de couleurs, mais aussi avoir une idée de la température de couleur et des nuances parasites.

En ce qui concerne la gamme de couleurs, les ingénieurs de Sony ont également décidé de suivre la voie du  » nécessaire et suffisant « . Dans tous les modes, le projecteur reproduit pratiquement toutes les couleurs de sRGB aka BT.709 , et la gamme de couleurs à l’exception du mode photo et de l’échantillon dépasse l’espace standard. Mais il sort beaucoup moins que les mêmes projecteurs JVC.

À première vue, Sony semble être le perdant dans cette situation. Mais regardez de plus près… Un léger chevauchement de la couverture standard permet d’utiliser ce mode en permanence, sans trébucher sur la sournoiserie des couleurs supplémentaires. Je m’explique : si l’espace couleur du projecteur est trop large, toute personne à la peau pâle a toutes les chances de devenir un « chef rouge »… Bien entendu, vous pouvez désactiver l’espace colorimétrique étendu, mais dans ce cas, l’espace colorimétrique standard renverra l’information suivante. Et le Sony permet d’obtenir des couleurs un peu plus vives, tout en conservant le caractère naturel de l’image.

En termes de gamme de couleurs, tous les profils peuvent être répartis en trois groupes :

• Equivalent sRGB – échantillon, photo et, par extension, TV
• Modérément étendu – film vivant, film 1, film 2, jeu
• Avancé – Bright TV

La gamme de couleurs en mode « Bright TV » est considérablement plus élevée que dans les autres modes. Mais on ne peut pas dire qu’il soit « avancé ». Notez que les deux côtés du triangle dans ce mode suivent presque la limite sRGB. Seul le bord vert-rouge présente un grand nombre de couleurs supplémentaires. Pour l’avenir, je dirais que le téléviseur Bright est décrit par la courbe gamma S et que, pour cette raison, il n’est pas très adapté à un usage quotidien.

C’est le cas dans tous les modes avec une gamme de couleurs modérément étendue. Bon ou mauvais? C’est probablement une bonne chose que le projecteur reproduise ces couleurs : vert chaud, jaune, orange, rouge chaud. L’herbe devient plus naturelle en premier lieu. Contrairement à ce que l’on nous apprend dans notre enfance, l’herbe est plus jaune que verte! Au moins dans l’espace couleur RGB et LAB.

En descendant plus près du sommet rouge, on obtient des tons de feuillage jaune, des tons de cuir, de bois… Tous ces éléments sont le plus souvent le point focal d’un plan ou créent l’atmosphère d’une scène. Bien entendu, nous voulons que ces objets se distinguent – au moins par une couleur supplémentaire.

Voyons maintenant les neutres. Pour cela, nous utilisons les points de coin gris. Je vous rappelle que leur position indique la stabilité de la température de couleur à différents niveaux de luminosité, et que l’emplacement global détermine la température de couleur.

Dans nos tests avec d’autres projecteurs, les zones grisées sont disposées comme des trous dans une cible après le tir d’un débutant – toute la zone est transpercée. Dans le cas du Sony, on dirait qu’une chevrotine a été tirée à bout portant! Tous les points sont arrangés d’une manière très encombrée.

Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de commentaires à faire sur les mesures de température de couleur pour ce mode. Notez que tous les points sont concentrés sur la courbe. Cela signifie une chose très importante : pas de teintes parasites qui gâchent même le contraste de l’image.

Voici deux photos pour vous donner un exemple.

Si vous regardez de près, le contraste est pire sur la deuxième photo – l’image est entachée d’une subtile teinte verte. Et le projet Sony testé est dépourvu de cet inconvénient, ce qui n’est pas facile à réaliser.

Les mesures montrent que seuls deux modes peuvent être distingués : TV et TV clair, dans lesquels les points de coin gris sont légèrement dispersés les uns par rapport aux autres. Il y a peu de variation le long de la courbe, donc les ombres et les lumières ne seront que légèrement plus chaudes ou plus froides qu’elles ne devraient l’être.

En ce qui concerne la température de couleur, nous pouvons diviser les modes en groupes suivants

• Near Standard – Jeu, film 1 et 2, échantillon.
• Plus froid que la norme – TV, brillant TV, brillant film
• Plus chaud que la norme – photo

Les résultats de la mesure de la gamme de couleurs sont les suivants : grâce aux ingénieurs de Sony, rien à redire, bien que j’aimerais vraiment exposer quelque chose.

Température de couleur

Examinons de plus près la température de couleur de chaque mode. Les tableaux qui en résultent permettent d’estimer la température de couleur en fonction du niveau de luminosité, mais contrairement aux tableaux précédents, ils n’indiquent pas la présence de teintes.

Les mesures montrent que la stabilité de la température de couleur du projecteur est étonnante. Même un moniteur de qualité ne peut pas produire une telle cohérence. En résumé, une variation de +/- 500K peut être considérée comme tout à fait normale, surtout pour un projecteur. Cependant, l’appareil Sony présente une variation de +/- 150 dans presque tous les modes!! Tout simplement bravo! Seuls les modes TV et TV lumineux présentent une variation légèrement plus importante, ce qui avait été prévu à l’étape précédente du test.

Dans l’ensemble, la température des couleurs est légèrement plus chaude qu’elle ne devrait l’être. Ainsi, en modes Game, Movie 1 et 2, la température de couleur de l’échantillon devrait être de 6500K, mais en pratique, elle est de 6250K. Il y a un léger changement microscopique vers des tons plus chauds. À mon avis, le décalage peut même être bénéfique pour l’image. Les tons chauds sont beaucoup moins susceptibles de gâcher une image que les tons froids. Et dans ces modes, l’image aura l’apparence qu’elle devrait avoir.

En mode photo, la température de couleur est de 5250K, ce qui est également 250K plus chaud que ce qu’il devrait être puisque le réglage d’usine pour ce mode est D55 5500K . Au fait, le D55 est parfois utilisé pour des travaux photographiques. Cependant, pour l’utilisateur inexpérimenté, je ne recommande pas de s’emballer avec ce paramètre, car vous devez être très conscient de ce que vous faites.

Les archives de photos numériques sont une autre affaire – cette température de couleur est tout à fait intéressante pour les albums de photos de famille, à condition que les photos soient de bonne qualité. La résolution 4K est de 12,7 mégapixels, soit le nombre moyen de pixels des appareils photo d’antan. En d’autres termes, vous regarderez l’image presque à 100 %, avec tous les inconvénients d’un tournage amateur : bruit numérique, faible contraste, etc.d.

Pour le mode film lumineux, la température de couleur est de 7100K. Comme pour les autres modes, il est très stable. Je ne peux pas dire qu’avec une température aussi basse, l’image sera mauvaise, pas du tout. De plus, c’est la norme pour les écrans modernes et les écrans de smartphones : le blanc avec du bleu est courant. Le blanc véritable, quant à lui, est un peu jaunâtre à nos yeux.

Les températures de couleur des modes TV et TV lumineux sont assez similaires, allant des ombres et des tons moyens froids aux hautes lumières relativement chaudes. Malgré une certaine instabilité de la température de couleur, en général, ses fluctuations ne dépassent pas les limites admises. À l’œil, c’est à peine perceptible, à moins, bien sûr, qu’un doigt ne soit pointé à cet endroit.

Donc l’essentiel est? Aucune plainte concernant la température de couleur. Bien que le projecteur testé ne soit pas le fleuron de la gamme, Sony a réussi à stabiliser la température des couleurs même en mode S-gamma. Et qui a parlé de traitement numérique ??

Courbes gamma

C’est la première fois que je vois une courbe gamma canal par canal dans des projecteurs allant en dessous de la référence.

Mais ce n’est pas la meilleure partie. À l’exception de quelques modes, les courbes canal par canal sont presque indiscernables. C’est probablement le meilleur résultat que l’on puisse attendre d’un graphique. Si les courbes gamma ne s’aplatissent pas, si les couleurs étrangères ne gâchent pas l’image, si la luminosité est correcte et si la température des couleurs est correcte.

Seuls les modes TV et TV lumineux sortent de l’ordinaire : nous y avons constaté une température de couleur instable. Ici, dans les courbes gamma, nous voyons une stratification des canaux.

La proximité des courbes par rapport à la référence permet d’obtenir le bon gamma, ce qui signifie que les ombres et les lumières sont correctement saturées avec les détails les plus fins. Sur la base des résultats du test, nous pouvons distinguer trois groupes de modes :

• Courbe en S – jeu, télévision brillante et film brillant. Je vais juste souligner deux faits. Le Sony VPL-VW300ES est le premier projecteur pour lequel les ingénieurs ont réussi à éviter la division des canaux. De plus, ces modes fonctionnent enfin. Sony a donc fait une énorme percée.
• Courbe linéaire légèrement décalée par rapport à la référence – Film 1. Je pense qu’un léger décalage éclaircira un peu l’image et ajoutera du contraste sans perte importante dans les ombres et les lumières. Visuellement, cela n’affectera pas beaucoup l’image.
• Courbe linéaire – photo, échantillon, TV et film 2. En fait, une référence est une référence. Tout sera à l’écran comme l’auteur du film ou de la photo l’a prévu.

Gamma

Voyons maintenant comment les courbes de gamma canal par canal fusionnent. Les graphiques indiquent la valeur gamma, qui varie en fonction du niveau de luminosité de l’image. Je vous rappelle que la valeur de référence est de 2.2.

Les modes photo, échantillon, TV et film 2 sont juste bravo, stable 2.2! Si je ne l’avais pas mesuré moi-même, je n’aurais pas cru que c’était possible sans calibrage.

Le gamma parfait est l’un des paramètres les plus importants qui donnent à l’image l’attrait qui me fascine dans ce projecteur Sony. Pas de clearblack ou d’autres astuces marketing. Si je peux voir ce que je dois voir, j’aime beaucoup. Et je ne veux pas voir une image embellie. Aujourd’hui, c’est une bonne amélioration, mais demain, ça pourrait être un moins.

La surprise a été le mode TV où le gamma est plus sombre que la référence. C’est très rare pour les projecteurs. Je ne peux pas dire avec certitude si c’est bon ou mauvais, la réponse sera différente pour chaque contenu vidéo. Peut-être que pour le mode TV, ça ira. Le contraste supplémentaire fourni par cette gamme pour les émissions de télévision conventionnelles peut être utile.

Mode jeu, TV Vivid et Movie Vivid – la situation avec le gamma, comme vous pouvez vous y attendre, n’est pas si rose. La courbe en S n’aurait pu aller dans un sens ou dans l’autre. Une image avec cette mauvaise courbe en S perdra de la teinte et des détails dans les hautes lumières. Dans les zones plus sombres, cependant, ils resteront, car la courbe en S semble assez décente ici.

Il y aura des nuances dans le mode de jeu : puisque la valeur gamma dans les ombres est d’environ 2.0, les ombres seront assez légères. Je tiens à souligner que tous les modes de ce groupe se caractérisent par une luminosité accrue, ce qui permet de regarder même en plein soleil.

Le mode Cinéma 1 a un gamma moyen d’environ 2,1, mais cette valeur est très instable, variant de 2,3 à 1,8 sur le graphique. Nous verrons quelque chose qui se situe entre l’image correcte et une image avec des détails usés dans les hautes lumières, c’est-à-dire quelque chose qui se situe entre les modes de référence et de courbe S. Ce n’est pas un mauvais compromis, car il vous donne le meilleur des deux mondes.

Niveaux RGB

Les niveaux RVB sont l’un des principaux outils d’étalonnage des couleurs. Idéalement, les valeurs des canaux doivent être identiques et à 100 %. Dans ce cas, l’échelle de gris sera neutre et l’étalonnage des couleurs sera bon. Une teinte de gris spécifique peut être jugée par l’écart des graphiques par rapport à 100%.

Dans les modes Jeu, Film 1 et 2, l’écart est inférieur à 10 %. Il s’agit d’un très bon indicateur, qui indique que les couleurs neutres sont effectivement neutres, sans couleurs superflues. C’était prévisible, car les températures de couleur des modes sont assez stables.

Les graphiques qui en résultent montrent clairement pourquoi les températures de couleur dans ces modes sont légèrement plus chaudes qu’elles ne devraient l’être : le graphique montre la surestimation de la composante rouge. Comme le dépassement est uniformément réparti sur le graphique, c’est-à-dire sur l’ensemble de la luminosité, l’écart peut facilement être compensé dans les paramètres du menu – il suffit de réduire le niveau de rouge.

En mode Photo, la stratification des composants est plus importante que dans les modes précédents, ce qui s’explique par la température de couleur plus chaude du mode.

Pour les modes froids – télévision, film lumineux et télévision lumineuse, un niveau plus élevé de composante bleue est parfaitement logique.

Il n’y a rien de plus à dire sur les niveaux RVB – ils sont assez cohérents sur toute la gamme de luminosité et leur stratification s’explique par le désir d’une température de couleur particulière.

Les valeurs uniques de dE méritent qu’on y prête attention. Pour les modes Film 1 et 2, Sample et Game, ils ne dépassent pas 2. Il s’agit d’ailleurs d’une exigence pour les moniteurs professionnels conçus pour gérer les couleurs. Et ce niveau de fidélité est démontré par le projecteur Sony non calibré!

Caractéristiques supplémentaires et valeurs moyennes

	Contraste	Gamma moyen	Moyenne des niveaux de gris dE	Moyenne des dE des couleurs primaires et secondaires	Température de couleur approximative K	Gamme de couleurs
Film1	5887:01:00	2,04	1,65	13,08	6250	r
Film2	5859:01:00	2,19	1,66	13,06	6250	r
Echantillon	5758:01:00	2,19	1,67	2,04	6250	n
TV	6124:01:00	2,4	6,02	16,67	7750	par exemple
Photo	5205:01:00	2,19	7,83	8,55	5250	n
Jeu	5779:01:00	1,68	1,65	13,17	6250	r
Brillant. Film d’animation	6204:01:00	1,7	4,48	15,66	7800	r
Une émission de télévision brillante.	6171:01:00	1,69	6,38	31,81	7100	r

Enfin, nous voyons un vrai contraste, et un contraste très élevé. Contraste moyen 5850:1 et 6200:1 pour les modes vifs. Ce chiffre est extrêmement élevé.

Tous les moniteurs ne sont pas capables de fournir des valeurs aussi impressionnantes. Le gain de contraste dans les modes lumineux est assez faible. Je ne les recommanderais donc pas pour des enregistrements de qualité visuelle.

Notez le mode d’échantillonnage. Je vous rappelle que cette image est « telle quelle », sans aucun réglage ni ajustement – elle est parfaite : gamma, dE, température de couleur – beauté!. L’image dans ce mode vous permet non seulement de regarder confortablement des films, mais aussi de travailler en couleur. Le mode échantillon est adapté à la masterisation de films et à la photographie numérique professionnelle.

En général, le projecteur testé présente des valeurs dE en niveaux de gris extrêmement basses, les écarts de couleurs primaires et secondaires sont également faibles, sauf pour le mode TV lumineux.

Classement des modes

Film 1 et 2 – ces modes sont presque identiques, à l’exception de la valeur gamma. Compte tenu de la gamme de couleurs étendue et de la température de couleur correcte, ces modes sont recommandés pour regarder des films. Personnellement, je préférerais le mode cinéma 2. Je pense que les ombres plus profondes donnent plus de volume réel à l’image.

Un mode TV qui combine une gamme très sombre, un contraste élevé, une gamme de couleurs étendue et une température de couleur encore froide. Je ne peux pas dire avec certitude si ce mode est applicable par son nom. Je le mettrais dans la catégorie « c’est, et alors ».

Mode photo – La bonne gamme de couleurs, les couleurs neutres, la température de couleur chaude et la couverture d’image standard permettent d’obtenir de superbes photos.

Modes Yark. Télé, lumineux. Le cinéma ne sert pas à grand-chose, à mon avis. La température froide, le gamut peu naturel, les grandes variations de couleurs et de niveaux de gris ne valent pas le maigre gain de contraste qu’ils procurent.

Le mode de lecture est doté de S-gamma, d’une température de couleur normale et d’un écran lumineux. Pas sûr que ce soit bon pour les jeux, surtout les films d’horreur avec beaucoup de scènes sombres. Je qualifierais ce mode d’Animation. C’est génial pour regarder des dessins animés.

Le mode Sample est un super mode, avec lequel je n’utiliserais pas du tout les autres modes. C’est le meilleur que j’ai vu – même meilleur que les flagships plus chers d’autres marques.

Ainsi, aucun des modes Sony ne vous laisse tomber. Aucun d’entre eux ne tue le plus petit détail d’une image. Et les noms des modes correspondent vraiment à leur objectif déclaré, ce qui n’arrive pas souvent avec d’autres modèles.

Conclusions

Ne tombez pas dans les mythes et les préjugés : le traitement numérique est pire que le traitement analogique ou vice versa, ne vous laissez pas abuser par les astuces marketing et les jolis logos. Voyez par vous-même.

Le Sony VPL-VW300ES est le meilleur projecteur que j’aie jamais testé! La qualité de l’image est étonnante. Que vous soyez cinéphile, ingénieur vidéo ou photographe, vous trouverez ici la réponse aux besoins des professionnels les plus exigeants. Il existe une technique et une qualité qui ne peuvent être mesurées par le seul prix.