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L’Inde que nous ne connaissons pas. Ouverture de l’exposition Huit millions quatre cent mille pas à la Galerie des Beaux-Arts.

L’Ɠuvre « Eight Million Four Hundred Thousand Paces » d’Anant Das est exposĂ©e Ă  la Gallery of Classical Photography du 20 avril au 10 juillet. L’exposition comprend 50 paysages, portraits et scĂšnes de genre de la vie indienne, dans lesquels l’auteur transforme avec brio la photographie documentaire en art. La plupart des photos ont Ă©tĂ© prises dans la ville sainte hindoue de Vrindavan, connue comme la ville aux cinq mille temples, l’un des plus grands lieux de pĂšlerinage du monde.

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Ananta Dasa a passĂ© environ 30 ans en Inde, oĂč il a appris les traditions, les pratiques et les habitudes des hindous. Cela lui a permis d’avoir un aperçu des cƓurs et des Ăąmes des habitants et de photographier ses dĂ©couvertes. C’est pourquoi ses photographies ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme la vision conventionnelle d’un EuropĂ©en sur l’Inde et les Indiens. Le travail de Das est unique en ce sens qu’il n’est pas mis en scĂšne ; il n’y a pratiquement pas de personnes souriantes sur les photos, contrairement aux habituelles photos touristiques du pays des maharajas et des charmeurs de serpents. On a l’impression que ces photos auraient pu ĂȘtre prises dans n’importe quel autre pays du monde et que les moments capturĂ©s se sont dĂ©roulĂ©s il y a longtemps ou peut-ĂȘtre dans le futur.

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« Selon les anciennes croyances indiennes, il existe huit millions quatre cent mille formes de vie dans l’univers matĂ©riel. L’ñme humaine Ă©volue, naĂźt et meurt, jusqu’à ce qu’elle atteigne la forme divine. J’ai essayĂ© de transmettre un sentiment d’irrĂ©alitĂ©, l’essence divine de ce qui se passe, la signification sacrĂ©e de chaque respiration et de chaque mouvement dans l’espace  », a Ă©crit Dasa.

L’absence de contexte temporel, gĂ©ographique et ethnographique, combinĂ©e Ă  une version en noir et blanc, donne une profondeur inhabituelle aux Ɠuvres de l’artiste. Une autre particularitĂ© est la monumentalitĂ© originale de ses photographies, un jeu avec les plans, des solutions de composition inattendues, dans lesquelles l’auteur rĂ©vĂšle au spectateur des aspects complĂštement diffĂ©rents de l’existence humaine.

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« Il y a plusieurs annĂ©es, j’ai apportĂ© mes photos Ă  quelqu’un de proche. Il les a regardĂ©s et a prononcĂ© cette phrase Ă©tonnante : « C’est une fenĂȘtre sur un autre monde ». Je suis donc heureux que tout le monde ait l’occasion de jeter un coup d’Ɠil dans un autre monde, et comment vous le verrez – c’est une autre question », dĂ©clare le photographe.

Ananta Dasa, de son vrai nom Arkady Khlopenko, est nĂ© Ă  Paris en 1960. DiplĂŽmĂ© de l’UniversitĂ© d’État de Paris Lomonosov en 1983. m.v. Lomonosov. À la fin des annĂ©es 80 et au dĂ©but des annĂ©es 90, il travaille comme photographe de mode, tourne plusieurs documentaires et collabore avec diverses agences et magazines. J’ai vĂ©cu et travaillĂ© aux États-Unis et en Inde.

Le vernissage pour cĂ©lĂ©brer l’ouverture de l’exposition d’Anant Das aura lieu le mercredi 20 avril, Ă  19h00.00. L’entrĂ©e Ă  l’ouverture sera gratuite.

Plus d’informations sur l’exposition sur le site de la Galerie de la Photographie Classique

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Michelle Bernard

Depuis mon enfance, j'ai ressenti une passion pour l'esthétique et le design. Mes premiers souvenirs sont associés au jeu des couleurs et des formes, et il était évident que ma passion pour la création de beaux espaces façonnerait ma vie.

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Comments: 1
  1. Louise Lambert

    Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur cette exposition « Huit millions quatre cent mille pas Ă  la Galerie des Beaux-Arts »? Quels aspects de l’Inde mĂ©connus seront prĂ©sentĂ©s?

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